Aude Amadou élue en 2017 dans la 4e circonscription brigue un second mandat. La députée sortante (Ensemble ! Majorité Présidentielle) souhaite « faire entendre la voix du réalisme et du pragmatisme ».
Vous êtes candidate à votre réélection, pourquoi avoir choisi de vous représenter ?
Au vu du bilan positif que j’ai eu sur le territoire et des projets qui sont en cours, mon choix de me représenter s’inscrit dans une continuité afin de les concrétiser.
Que proposez-vous comme projet pour ces cinq prochaines années ?
Faire entendre la voix du réalisme et du pragmatisme. Le réalisme, parce qu’il ne s’agit pas de faire des promesses qui ne seront jamais tenues car elles ne sont pas réalisables. Le pragmatisme, parce que le travail de parlementaire est un travail de fourmi, l’idée c’est toujours de faire avancer les dossiers de la circonscription.
Concernant les dossiers travaillés sur ces cinq ans et sont encore à venir, j’ai trois grands projets. L’aéroport, il faut trouver un équilibre à la fois entre la protection des riverains, que j’ai toujours portée, et un rayonnement économique. Le deuxième projet qui me tient vraiment à coeur, la sécurité, un vrai enjeu et un défi à relever. Aujourd’hui, aucun candidat parle de prévention et de réinsertion alors qu’elles font partie de cette thématique sécurité, notamment pour nos jeunesses afin de ne laisser personne sur le bord du chemin. Le troisième concerne la formation et l’emploi. Sur nos territoires aujourd’hui on a des problématiques d’emploi, pas en terme d’offre d’emploi, mais de vraies contraintes pour les chefs d’entreprise et pour les salariés. La première problématique, c’est le logement.
Par quels moyens souhaitez-vous mettre en place des actions pour la prévention et la réinsertion ?
J’ai beaucoup travaillé avec l’établissement pénitentiaire pour mineurs à Orvault. Ces jeunes, ce n’est pas une seconde chance qu’il faut leur donner, c’est une chance tout court de pouvoir trouver leur place dans la société. Autour de ce premier constat, j’ai travaillé avec l’ensemble des acteurs du territoire, le procureur, la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse), le général de la gendarmerie pour voir comment leur offrir un avenir qui les fait rêver, comment on leur offre une formation concrète.
L’industrie est une richesse de territoire, l’aéronoautique, les chantiers navals, avec des métiers très intéressants. Nous souhaitons mettre en place des
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