Après un an en tant que nouveau conseiller régional au sein du groupe Démocrates et progressistes, et membre de la commission RH, finances, commande publique et relations extérieures, Stéphane Gachet nous livre son regard sur cette première année au sein de l’institution.
Quel regard portez-vous sur les échanges dans l’hémicycle ?
J’observe beaucoup de postures de la part de l’opposition de gauche et de la majorité régionale. On est un peu dans une arène de théâtre où il y a forcément du fond et heureusement, mais il y a aussi beaucoup de postures qui ne correspondent pas toujours au fond de la pensée des uns et des autres.
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Etes-vous arrivé à faire entendre vos avis et vos sujets prioritaires comme vous l’aviez envisagé au début de votre mandat ?
Non, c’est difficile à cause de ces postures justement. L’une des forces de notre groupe, au centre de l’échiquier politique, c’est d’être dans une approche constructive quel que soit le sujet. Il y a toujours des justes milieux, des compromis à trouver, y compris lorsque nous proposons des positions équilibrées, quand nous émettons des voeux. C’est rejeté parce que nous ne sommes pas dans la majorité. François de Rugy au nom de notre groupe avait émis le souhait en mars dernier que la Région puisse être un acteur important dans l’aide au déploiement sur tout le territoire régional de bornes de recharges de véhicules électriques. Qui peut dire aujourd’hui que c’est une mauvaise idée ? La majorité a voté contre sans aucun argument opposé.
En quoi vos réunions de groupe ont-elles consistées ? A quelle fréquence sont-elles organisées ?
On essaie de se voir toutes les semaines. Le calendrier est un peu plus chargé en terme de préparation des Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés