Interview. “A l’ouest, les poétesses” est un recueil de poésie contemporaine publié aux éditions ex-maudits. 4 auteures de l’ouest ont participé à ce projet dont Sibylle Orlandi qui habite à Nantes depuis trois ans. Enseignante-chercheuse à l’Université de Nantes, en stylistique dans le département de Lettres Modernes, elle a écrit une correspondance imaginaire constituée de plusieurs lettres et La Terre proche est ferme contenant dix poèmes.
Quel est votre parcours ?
L’écriture m’a toujours accompagnée, c’est une pratique que je maintiens vive depuis très longtemps. J’ai un père italien et une mère française. J’ai appris la langue roumaine, dans ces interstices-là j’allais chercher des possibles. C’est par l’écriture de nouvelles que j’ai commencé à publier quelques textes.
D’où vous est venue l’envie d’être poétesse ?
Je me rappelle avoir toujours été entourée de poèmes. Je ne pourrais pas situer un moment où est née cette envie parce que je me suis construite avec la poésie. Mes parents me lisaient les poèmes d’André Laude quand j’étais enfant, la poésie m’a toujours semblé être une nécessité.
Comment définiriez-vous votre poésie ?
Je crois que je suis la moins bien placée pour le faire (rires) Je cherche à aller vers quelque chose d’organique et pour le reste je laisserai d’autres personnes poser des mots.
Vous faites partie des 4 auteures ayant participé au recueil « A l’ouest, les poétesses », comment est né ce projet ?
Il est né de quatre rencontres qui
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