Chloé Girardot Moitié est vice-présidente Ressources, milieux naturels, biodiversité et action foncière. Elle revient pour nous sur le plan stratégie de résilience territoriale voté à l’assemblée départementale lors de la session d’octobre, et également sur le plan de sobriété proposé par le groupe d’opposition de droite “Démocratie 44”.
Crédit photo : Christiane Blanchard_Département de Loire-Atlantique
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Dans la présentation de votre « stratégie de résilience territoriale » pour l’évolution du climat, vous parlez d’une « prise de conscience collective » avec « l’onde de choc caniculaire », la prise de conscience est-elle trop tardive selon vous ?
Beaucoup de choses ambitieuses ont été initiées auparavant au département comme par exemple un gros travail sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments du département, qui avait conduit à diminuer la facture d’énergie de 20% en 9 ans, ce qui est aujourd’hui très appréciable par rapport à l’augmentation des tarifs de l’énergie. Sur la question de la protection des terres agricoles et naturelles, une délibération avait été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée départementale à la fin du mandat précédent, avant la loi Climat Résilience, pour la zéro artificialisation nette.
Par contre, c’est un effet accélérateur parce que cet été on a eu 1000 départs de feux constatés par le SDIS 44, 800 hectares brûlés c’est un record. Une sécheresse qui est venue impacter et mettre en risque notre approvisionnement en eau potable, avec un étiage de la Loire très sévère, et la question de la remontée du bouchon vaseux lié à l’estuaire de la Loire nous ayant fait craindre une rupture d’approvisionnement de l’eau potable. La crise énergétique liée au Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés