Parler, une étape forte et difficile pour les victimes de violences conjugales. Afin de les épauler, le 3919 et des associations comme Solidarités Femmes en Loire-Atlantique mettant en place des temps d’échange favorisant par l’entraide la libération de la parole.
Ecouter, mettre à l’abri, accompagner font partie des actions menées par les associations soutenant les victimes de violences conjugales et familiales. Dans le département, 4600 femmes par an sont victimes de violences dans le couple (données disponibles sur observatoire.loire-atlantique.fr). Parmi les acteurs mobilisés, Solidarités femmes Loire-Atlantique. L’association organise notamment des rencontres où l’entraide est l’un des piliers pour libérer la parole.
Conscientiser durant les groupes d’échanges
« Dans le cadre des psychotraumas portés en elles, la parole a une vertu libératrice et émancipatrice » explique Catherine Vignaud, directrice de Solidarités femmes Loire-Atlantique. Les groupes d’échanges accueillent les personnes sans pré-inscription. « Il n’y a pas d’âge, ça peut être 18 ans et aussi 75 ans. Il y a tous les milieux sociaux concernés par les violences conjugales » précise-t-elle.
Chaque semaine, le jeudi matin, elles ont la possibilité de se retrouver, partager leur histoire. Une interaction rendant possible la prise de parole par chacune « une femme qui parle de ce qu’elle a vécu incite les autres femmes à faire cette action de mise en mots, de conscientisation et Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés