« Protégeons notre eau, la Région agit », la région Pays de la Loire présente par la voix de sa Présidente Christelle Morançais des mesures destinées à limiter les usages en eau dans la région, et votées par le Conseil régional en mars et juin dernier. « On est dans une région vulnérable sur la question de la ressource » affirme Philippe Henry, Vice-Président de la Région des Pays de la Loire, en charge de l’eau qui nous dévoile les contours du plan évalué à 144 M€. Interview.
Quelle est la situation de l’eau aujourd’hui en Pays de la Loire ?
La région aujourd’hui est très dépendante de ces eaux superficielles, aujourd’hui 85% des eaux prélevées en région sont des eaux superficielles […] des eaux de rivière et de fleuve. On a peu de réserves souterraines. C’est lié à nos sols, avec une situation très disparate entre le Sud Vendée et le Nord Sarthe. Quand on dit ressources superficielles, ce sont des eaux de ruissèlement donc il faut qu’il pleuve, il faut qu’on ait du stockage en amont pouvant garantir les étiages pour que l’on ait de l’eau tous les jours de l’année. Le second point, c’est qu’on a une problématique qualité parce que l’on a à peu près 11% des masses d’eau en bon état. Le territoire est soumis à des pollutions diffuses. Dans le monde agricole, dans nos villes, on a une eau qui revient au milieu pas suffisamment filtrée, pas de bonne qualité, venant pénaliser la qualité de nos eaux superficielles et souterraines.
« C’est facultatif, la Présidente a voulu porter la compétence animation eau considérant que c’était une priorité pour la région et elle a raison, on est une région vulnérable sur la question de la ressource »
Vous avez voté un “plan eau” en mars et juin dernier comportant un certain nombre de mesures, comment les avez-vous élaborées et quantifiées pour qu’elles atteignent votre objectif ?
On a voté un plan eau au
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