Romain Habeau est Conseiller Médical en Environnement Intérieur au CHU de Nantes. Un métier axé sur la santé environnementale.
Avec son expertise, Romain Habeau aide les personnes atteintes de pathologies respiratoires à améliorer leur lieu de vie. Des bonnes pratiques que le CMEI peut aussi partager au grand public comme à l’Eco-appart de Nantes.
Une intervention dans le cadre d’un parcours de soin
Pneumologues, allergologues ou encore pneumo-pédiatres peuvent proposer l’intervention du CMEI à leurs patients « les médecins peuvent leur en parler en consultation lorsqu’ils évoquent des problèmes d’habitat ou lorsqu’ils constatent que le traitement anti-asthme par exemple ne fonctionne pas » explique Romain Habeau. Parmi les raisons expliquant un manque d’efficacité « la mauvaise prise du traitement ou un problème environnemental ».
Les praticiens sollicitent alors Romain Habeau, le seul Conseiller Médical en Environnement Intérieur en Loire-Atlantique. La Région des Pays de la Loire compte trois postes « financés par l’Agence Régionale de Santé auprès des différents centres hospitaliers ». Son parcours a d’abord débuté par des études d’environnement puis très intéressé par la santé environnementale il a travaillé à la ville de Nantes au service d’hygiène et de santé. « Je faisais beaucoup de visites de logements. J’ai refait un diplôme de santé respiratoire et habitat avant d’arriver au CHU de Nantes » résume-t-il.
Situé au service pneumologie au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, il travaille depuis 2015, aux côtés des médecins et effectue environ 160 visites par an. Il se rend au domicile d’une personne présentant des allergies aux acariens, aux animaux, aux produits chimiques « Il y a l’asthme allergique, la Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) et d’autres maladies liées plutôt à des infections respiratoires ». Toutes les interventions, recommandées et non obligatoires, sont programmées en lien avec les professionnels de santé « Je ne peux pas aller chez tout le monde, c’est vraiment dans un parcours de soin ».
Visite, vérifications et prélèvements
« Depuis les années 80, le nombre de personnes allergiques est beaucoup plus important. En France, on a Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés