Bâtiment 2024 : des “signaux d’alerte” en Loire-Atlantique

Hier, la CAPEB de la Loire-Atlantique dressait son bilan du secteur du bâtiment en 2024. Une année suscitant des inquiétudes et un contexte incertain pour 2025.

« Les artisans du bâtiment doivent garder le cap ! » martèle la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de la Loire-Atlantique. Lundi 25 novembre 2024, un bilan a été dressé par Christophe Gaudou, Président de la CAPEB 44 à Bouguenais. Selon le dernier baromètre local de la CAPEB. « Des signaux inquiètent et certaines contraintes viennent s’accumuler dans leur quotidien. 2025 s’annonce très incertain ! » Un constat réalisé grâce aux données collectées auprès de 1200 entreprises artisanales en Pays de la Loire. « 30 % des répondants exercent en Loire-Atlantique ».

Certains artisans diminuent “leur effectif, d’autres ont plus facilement recours aux CDD

Les marges sont « plutôt stables » mais les chiffres d’affaires « baissent et les trésoreries se tendent. La visibilité sur les carnets de commandes est réduite à moins de 3 mois. » Conséquences ? Un gel des recrutements et un prix de vente augmenté de 4 %.

Des “cailloux dans la chaussure

« À l’heure actuelle, le flou législatif et l’instabilité politique ne permettent pas aux chefs d’entreprise d’être sereins par rapport à l’avenir. L’inquiétude est très présente. Ils ont du mal à se projeter » souligne la CAPEB dans un communiqué. Elle parle également de « cailloux dans la chaussure » comme les retards de paiement. Autre problème soulevé, des difficultés de mobilité et de stationnement sur la métropole nantaise.

La CAPEB se dit « confiante mais prudente face à l’instabilité générale et les signaux d’alerte qui s’intensifient. Elle en appelle à la responsabilité de tous les acteurs de la chaîne et à la stabilité » 

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