Des congés exceptionnels ont été mis en place en cas de règles douloureuses par la ville de Saint-Sébastien-sur-Loire il y a un an. Le Préfet de la Loire-Atlantique demande à la commune d’abroger l’arrêté.
Prendre un congé en cas de règles douloureuses, c’est l’initiative prise à Saint-Sébastien-sur-Loire il y a un an. Un coup d’arrêt à cette mesure vient d’être donné par le Préfet de la Loire-Atlantique qui a demandé à la commune d’abroger son arrêté.
“Nous reconnaissons que la loi actuelle ne prévoit pas la possibilité pour les collectivités territoriales d’accorder de tels congés ” concèdent les élus de la majorité. Ils souhaitent “dans un contexte international où les droits des femmes sont menacés” une réflexion collective sur le “rôle individuel et collectif face à ces inégalités“.
“La constitutionnalisation du droit à l’IVG était une première étape cruciale, mais il est désormais temps d’aller plus loin et d’inscrire de manière indélébile d’autres droits fondamentaux” arguent-ils. “L’ensemble des élu·es de la majorité du Conseil Municipal de Saint Sébastien-sur-Loire demande la reprise de la proposition de loi du 20 février 2024, afin de garantir la protection et l’accompagnement des collaboratrices de la collectivité, et au-delà“.
Avec un message adressé aux Députés “Il est temps de passer de la posture aux actes afin que l’égalité femme/homme se concrétise par des décisions effectives“