Crédit photo : © Debout les Pays de la Loire
Jean-Claude Lhommeau est chef de file en Loire-Atlantique pour Debout les Pays de la Loire aux Elections régionales. Une liste conduite par Cécile Bayle de Jessé. Le candidat évoque leur programme basé sur « un bouclier sécuritaire » et fixe un cap “améliorer [leur] score” des régionales de 2015 et “prétendre au second tour”.
Jean-Claude Lhommeau, n°1 sur la liste en Loire-Atlantique de Debout les Pays de la Loire, menée par Cécile Bayle de Jessé, est passé par le RPR « je l’ai quitté lorsque [Nicolas] Sarkozy est arrivé puisque je n’étais plus en adéquation avec la ligne ». Proche de Nicolas Dupont-Aignan depuis 15 ans, il reste « en dehors de tout parti » puis devient conseiller municipal à Sautron et rejoint ensuite les rangs de Debout la France.
Une liste de militants et sympathisants
35 candidats se présentent en Loire-Atlantique, ils sont 103 en lice aux Elections régionales. « On n’a pas de cadres d’élus pour l’instant, on a été cherché parmi nos militants, nos sympathisants, la société civile. » explique-t-il.
« Déployer un bouclier sécuritaire »
Même si la sécurité n’est pas une compétence de la Région, ce thème s’invite dans la campagne. Chez Debout les Pays de la Loire, il s’impose comme axe principal dans le programme « pas parce que c’est à la mode mais parce que l’on a considéré que c’était la première des libertés. ». Et se décline à coup de sécurité énergétique, alimentaire, de l’emploi et des familles.
Redynamiser les zones rurales
Les candidats se lancent sur le terrain de la ruralité. Jean-Claude Lhommeau pointant un « entassement » urbain face une désertification rurale « L’exemple que l’on a ici c’est Nantes Métropole qui est une méga structure et puis à côté des communes y compris en Loire-Atlantique qui petit à petit sont désertées, n’ont plus de service public. » Multiplier la mobilité est l’une des solutions avancées par la liste « Il faut redynamiser parce que c’est la vie du quotidien, ça ne sert à rien d’entasser les gens dans les quartiers.» Ils souhaitent notamment développer les zones de covoiturage.
« L’éolienne ne nous permet pas quelque chose de performant, il faut mieux miser peut-être sur la Centrale de Cordemais »
Sur le volet énergétique, Debout les Pays de la Loire militent pour une « souveraineté énergétique des Pays de la Loire. » Ils ne comptent pas miser sur l’éolien qui selon eux « ne permet pas quelque chose de performant ». Et regardent plutôt vers « la Centrale de Cordemais qu’il faut peut être restructurer, des unités de production de SMR, des petites unités nucléaires et développer la filière hydrogène. » explique Jean-Claude Lhommeau
Mobiliser les électeurs « pour qu’ils comprennent le rôle et l’importance de leur région »
La campagne bat son plein dans un contexte sanitaire poussant les candidats à s’adapter. « On fait avec les moyens du bord, les militants font le tractage, on va aller discuter sur les marchés. On utilise beaucoup les réseaux sociaux. ». Avec un défi à relever, mobiliser les électeurs les 20 et 27 juin 2021. « ca va être d’éviter l’abstention, pour qu’ils comprennent le rôle et l’importance de leur région » espère Jean-Claude Lhommeau.
Améliorer leur score des élections régionales de 2015
Le soir du premier tour, la liste se fixe un cap, atteindre les 10 % afin de se maintenir. « Ce que nous on espère c’est d’améliorer notre score », Cécile Bayle de Jessé avait recueilli 4,3 % aux élections régionales en 2015. Ils voient dans la situation politique actuelle une carte à jouer leur permettant de remporter des sièges « il y a une redistribution des forces politiques, l’apparition d’En Marche a un petit peu destructuré tout ça, les Républicains au niveau national on voit bien dans quel état ils sont. Tout ça transpire dans notre région, quand vous regardez plus précisément le Conseil régional sortant, vous voyez qu’il y a des dissensions Front National (désormais le Rassemblement National, NDLR), certains ont quitté le groupe. (Après son éviction en 2019 Pascal Gannat, ancien Président de groupe FN puis RN, s’était allié à six conseillers régionaux afin de former un nouveau groupe NDLR).» affirme Jean-Claude Lhommeau.