Valérie Oppelt, députée sortante dans la 2ème circonscription souhaite poursuivre son ancrage au sein du territoire pour « permettre de légiférer plus sur les sujets sur lesquels je travaille déjà » avec une volonté « d’aller encore plus loin » notamment sur les sujets liés à la sécurité et au handicap.
Vous briguez un deuxième mandat, qu’est-ce qui a motivé le choix de vous représenter ?
C’est de travailler sur une continuité par rapport à l’engagement que j’avais pris auprès d’Emmanuel Macron en 2017. Ce premier mandat m’a permis de m’ancrer localement en devenant également conseillère municipale et métropolitaine. Ce lien national et ce lien local me permettent de travailler de façon très concrète et d’agir pour les nantais et les nantaises. Je me considère porte-parole de mon territoire. Le fait de continuer cinq ans de plus c’est pouvoir légiférer plus sur les sujets sur lesquels je travaille déjà. C’est vraiment une volonté d’aller encore plus loin.
Vous êtes candidate sur la 2e circonscription, on parle beaucoup de problèmes de sécurité à Nantes, quels sont vos axes prioritaires pour les cinq prochaines années ?
Je me suis battue pour avoir 150 policiers supplémentaires, et c’est le cas depuis 2017. Ce contrat de sécurité intégré a été signé entre l’Etat et la métropole. J’ai poussé auprès de Gérald Darmanin (Ministre de l’intérieur) avec qui je travaillais bien afin qu’il soit signé rapidement. Parce que la sécurité ce n’est pas uniquement la police, c’est aussi la prévention, l’éducation et la justice. Durant les cinq années qui arrivent, il y a une intention d’aller plus loin sur les sujets de justice.
Un député de la majorité est là pour porter un projet pour lequel le président a été élu. D’abord, on votera plus de magistrats et particulièrement pour le Tribunal de Nantes, j’espère pouvoir aller encore plus loin au quotidien concernant les moyens qui seront donnés sur l’efficacité des délais, et pourquoi pas travailler le sujet de la Cour d’appel à Nantes, parce que je sais que c’est un souhait localement.
Vous parlez de délais pour la justice, à Nantes des magistrats et greffiers ont fait état d’une justice « à bout de souffle » comment souhaitez vous aller « plus loin » de manière concrète ?
Les cinq premières années m’ont appris à quel point il fallait se Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés