Universitaire et conseillère municipale et métropolitaine à Nantes, Sophie Van Goethem est la candidate investie par Les Républicains dans la 3e circonscription, mais pas encartée. Elle souhaite porter un projet axé sur la « protection des habitants »
Pour quelles raisons vous avez décidé d’être candidate à ces législatives ?
D’abord parce que je suis engagée depuis un certain nombre d’années au niveau politique, je suis conseillère municipale et conseillère métropolitaine à Nantes. Je l’ai déja été entre 2008 et 2014. Je me suis engagée en tant que citoyenne parce que je travaille à côté à temps plein. Il y a une quinzaine d’années, j’ai décidé d’aller un petit peu plus loin plutôt et au fur et à mesure essayer de rendre service au maximum. Je n’arrive pas encore à me résigner de ce qu’il se passe, et je veux continuer à me battre.
L’idée c’est de continuer à être présente sur ma circonscription. J’habite depuis 30 ans dans le même quartier donc je connais tout dans ce quartier. Ça me semblait assez logique d’abord vis à vis de mon propre engagement et de mon équipe à la mairie, puisque nous sommes dans l’opposition et on ne s’endort pas. Le but c’est de pouvoir montrer que les élus de l’opposition, ce n’est pas parce qu’ils travaillent à côté qu’ils ne travaillent pas aussi pour les autres.
Vous êtes candidate sur la 3e circonscription de Loire-Atlantique, quels thèmes souhaitez-vous porter ?
C’est une circonscription particulière, urbaine et rurale, puisqu’il y a presque deux cantons pas tout à fait de Nantes qui sont à l’Ouest, Saint-Herblain et puis ensuite Couëron, Indre, Cordemais, Vigneux de Bretagne, Saint Etienne de Montluc jusqu’au Temple de Bretagne. Je suis dans la logique d’être d’être engagée avec une candidature de droite parce que je me suis toujours affichée étant de droite et indépendante. Je suis investie par Les Républicains mais je ne suis pas encartée. Je ne l’ai jamais été d’ailleurs, ça fait partie de ma logique d’indépendance.
Et pourquoi ne pas avoir décidé de vous encartée ?
Il y a deux raisons. Une raison de caractère, j’avoue que j’ai un peu de mal à rentrer dans certains moules, et d’autre part je pense que quand on rentre dans un parti, quand on est adhérent, on doit s’investir complètement comme dans une association. S’investir complètement dans un parti politique, honnêtement travaillant à temps plein à côté, en étant mère de famille, je n’ai que 24 heures par jour (rires), je n’y arrive pas. Je ne dis pas que plus tard je ne le ferai pas, mais pour l’instant je pense qu’être sur le terrain c’est plus important.
Quels sont les enjeux liés à votre circonscription ?
La protection des habitants. Quand je dis protection, je pense à la sécurité pour tous. Sur Nantes, on a un vrai souci de sécurité, nous nous battons depuis plusieurs années contre les difficultés rencontrées. Sur les Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés