Lors du dernier conseil régional de juin dernier, l’intervention de William Aucant, élu écologiste n’est pas passée inaperçue. Morceau de béton et verre d’asphalte à la main, l’élu faisait référence à la loi contre le dérèglement climatique dite loi Climat et résilience d’août 2021. La région des Pays de la Loire compte près 3 806 461 habitants en 2019, contre 3 660 852 en 2013* et des zones de territoires denses méritant pour certains élus l’attention du conseil régional, qui lui souhaite prendre son temps. Roch Brancour, Vice-Président de la Région en charge des transports, infrastructures et mobilités durables, du groupe “Aimer et Agir pour les Pays de la Loire” nous explique la position de la région de proposer à la Première Ministre Elisabeth Borne une modification de la loi.
Vous avez proposé un aménagement de la loi Climat et résilience sur le volet de la zéro artificialisation nette, l’opposition a montré son désaccord pouvez-vous expliquer la position de votre groupe ?
Cette loi Climat et résilience […] prévoit que dans chaque territoire il y ait une trajectoire définie sur les trente prochaines années pour atteindre le zéro artificialisation nette. Aujourd’hui, notre modèle de développement urbain et notre modèle de vie sur les territoires reposent un peu sur l’étalement urbain. […] ça va prendre un peu de temps de changer et ça nécessite de remonter aux modes de financements, de gestion de la construction. Côté majorité régionale, on est d’accord pour s’organiser afin d’y arriver.
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