C’est une décision qui est désormais actée, EDF vient d’annoncer ce 28 mai, l’arrêt définitif de la Centrale thermique de Cordemais.
La fin d’un processus. Pour le comprendre, il faut revenir en septembre 2024, la CGT annonçait l’abandon par la direction du projet Ecocombust 2 qui devait transformer la centrale à charbon de Cordemais en une production de combustible à base de pellets. Une information qui avait suscité de nombreuses réactions. De son côté EDF précisait qu’aucune décision n’a été prise. En septembre toujours de la même année, EDF annonçait « ne pas poursuivre le projet le projet de reconversion à la biomasse, les conditions technico-économiques de réalisation du projet Ecocombust n’étant pas réunies » rappelle t-elle par voie de communiqué de presse diffusé ce 28 mai. Le 27 mai dernier elle vient de remettre à l’Etat son plan de conversion. Ainsi, concrètement l’entreprise va arrêter de manière définitive les deux dernières unités de productions de Cordemais à compter du 31 mars 2027 « EDF met ainsi fin à sa production d’électricité à partir de charbon en France conformément aux dispositions prévues par la loi énergie-climat » explique t-elle.
Quel avenir pour la centrale de Cordemais ?
« EDF confirme sa volonté de maintenir sur le site stratégique de Cordemais une activité industrielle » affirme l’entreprise qui « confirme sa volonté de créer une usine de tuyauteries nucléaires sur le site » qui pourra y employer jusqu’à 200 salariés. Ainsi, elle précise avoir mandaté une filiale du groupe EDF Framatome pour y étudier le projet avec une mise en service envisagée fin 2028. Une décision dénoncée par les écologistes de Loire-Atlantique qui y parlent par voie de communiqué de presse commun d’une « proposition d’avenir […] inacceptable » évoquant un projet n’ayant « aucun lien avec les infrastructures existantes, ni avec les compétences présentes sur le territoire »
[…] Pour rappel le 28 mai dernier, EDF actait l’abandon du projet Ecocombust 2 qui devait transformer la centrale à charbon de Cordemais en une production de combustible à base de pellets. Par ailleurs, l’entreprise précisait le souhait de créer une usine de tuyauteries nucléaires sur le site de Cordemais avec une mise en service envisagée fin 2028. Un souhait qui n’est pas partagé par les élus « nous rappelons notre volonté que le site de Cordemais soit et reste un lieu dédié à une production énergétique décarbonatée, créatrice d’emplois industriels » […]