Expérimentation RSA Loire-Atlantique : Michel Ménard opposé “au RSA sous condition”

Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique prend la parole avec Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Jean-Luc Chenut, président du Département d’Ille-et-Villaine. Dans un communiqué, ils se disent “opposés au RSA sous condition” et expliquent pourquoi ils maintiennent dans leur territoire l’expérimentation d’un accompagnement renforcé des allocataires du RSA.

La Loire-Atlantique expérimente un accompagnement renforcé des allocataires du RSA. Suite au rapport de préfiguration de France Travail, trois collectivités de gauche et écologistes expliquent maintenir le dispositif dans leur territoire. Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique, Bruno Bernard, président de Métropole Lyon et Jean-Luc Chenu, président du Département d’Ille-et-Vilaine affirment dans un communiqué être “opposés au RSA sous condition, nous défendons le droit à un meilleur accompagnement“.

Les trois collectivités indiquent partager “plusieurs des propositions formulées dans le cadre de France Travail et testées dans les expérimentations“. Il s’agit de la “nécessité de favoriser une entrée rapide et dynamique dans un parcours d’accompagnement“, de “l‘importance d’un accompagnement progressif et renforcé, d’une meilleure coordination “des efforts des divers acteurs concernés” et du rapprochement des “professionnels de l’insertion et l’emploi avec le monde de l’entreprise”

En revanche, elles fixent “trois conditions esssentielles et non négociables“. Pas de “RSA sous condition”, des heures d’accompagnement ne pouvant “constituer un travail ou une activité obligatoire“. Pour rappel, il est prévu dans l’expérimentation 15 à 20h d’activité hebdomadaire pour les bénéficiaires. “Ces heures doivent permettre aux personnes de se mobiliser, de révéler leurs potentialités et de lever les nombreux freins qui les empêchent d’accéder à l’emploi” arguent-ils. Troisième condition, la responsabilité des parcours des allocataires devant “demeurer une compétence des Départements et de la Métropole de Lyon“.

Si ces principes fondamentaux étaient directement remis en cause dans un projet de loi à venir ou empêchés gravement par des mesures techniques contradictoires, nos collectivités se retireraient sans délai de l’expérimentation” assurent-t-ils.

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