Le Département déploie les Périmètres de Protection d’Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PEAN). Un outil permettant de protéger de nombreux hectares de toute artificialisation. Avec Nantes Métropole, ils veulent créer un PEAN sur le secteur Loire Chézine.
« 29 000 hectares », la surface protégée par les PEAN en Loire-Atlantique contre l’artificialisation des sols rappelle le Département de la Loire-Atlantique dans un communiqué. Un outil servant à « résoudre l’équation » entre développement économique, accueil de nouvelles populations et préservation des espaces agricoles et naturels.
La collectivité avec Nantes Métropole et les communes concernées ont souhaité déployer cet outil sur le secteur Loire Chézine. Ce territoire « particulièrement attractif » voit sa population augmenter entraînant une « pression immobilière et foncière importante » souligne le Département. Conséquence ? Le maintien et le développement des activités agricoles est plus compliqué. Cette concertation a débuté il y a 18 mois. Elle réunit le Département, l’intercommunalité, les 3 communes, les instances agricoles, associations d’usagers des territoires et associations environnementales. Le périmètre s’étendra de Saint-Herblain à Couëron en passant par Indre. Il « atteindra une superficie de 4 371 hectares (dont 48,3% en zone agricole) » et englobera 33 sièges d’exploitations agricoles.
Une réunion publique d’information à Couëron
Cet outil doit outre lutter contre l’artificialisation des sols, permettre de maintenir les exploitations agricoles et l’installation de nouveaux agriculteurs. Une gestion durable des espaces naturels sera encouragée. Ce PEAN « doit recueillir l’accord des communes et intercommunalités concernées et les avis de la Chambre d’agriculture ainsi que celui de la structure porteuse du Schéma de cohérence territoriale » précise le Département de la Loire-Atlantique. Un programme d’actions est défini afin d’atteindre les bénéfices attendus.
Une réunion publique d’information se tiendra le jeudi 30 janvier 2025 de 19h à 21h à la Salle de L’Estuaire à Couëron. « Le projet sera ensuite soumis à une enquête publique, ouverte du 17 février 2025 à 9h00 au 21 mars 2025 à 16h30 dans les mairies des trois communes concernées. »