Jean-Claude Raux, Maire de la commune de Saffré, se présente aux élections législatives dans la 6e circonscription. Désigné par une primaire citoyenne organisée en mars dernier par Gauche 44, sa candidature a été confirmée dans le cadre de l’alliance NUPES.
Qu’est-ce qui a motivé votre candidature aux législatives ?
Je suis Maire de la commune de Saffré depuis 2020. Avant de m’intéresser aux affaires communales, j’étais issu du monde associatif. Je suis arrivé naturellement à la vie de la cité du fait de mon intérêt à la fois pour le travail collectif et le sens de l’intérêt général. J’ai un vrai sentiment d’inquiétude, surtout avant la campagne Présidentielle. On était sur un climat un petit peu délétère où on sentait bien toutes les fractures de la société, la dégradation constante des services publics, une certaine défiance vis-à-vis des élus que nous sommes même si les élus locaux sont encore un peu préservés et puis le peu d’écho sur les enjeux climatiques.
Cet ensemble de choses m’a fait rejoindre un groupe (Gauche 44) qui s’était constitué sur le territoire fin 2021 pour s’intéresser aux questions des législatives et se poser la question d’une candidature unique. Il y a d’abord eu une mobilisation puis une primaire citoyenne qui a été organisée en mars. Elle m’a désigné comme candidat et cette candidature a été confirmée par une investiture EELV afin de porter la bannière commune de la NUPES.
Si vous êtes élu, quels sujets porterez-vous à l’Assemblée Nationale ?
Dans mes engagements, la première loi ce serait peut-être de rétablir l’ISF avec un volet climatique. Le partage des richesses ne s’est pas amélioré depuis cinq ans, ça pourrait être une mesure aussi symbolique qu’utile pour la suite. Les sujets qui m’intéressent, ce sont des réalités du quotidien auxquelles on est confronté en tant qu’élu. Pouvoir garantir à tous une vie digne, des mesures avec un plan d’urgence sociale de façon à pouvoir baisser ou bloquer les prix, le smic à 1500 €, la retraite à 60 ans, la garantie autonomie pour les jeunes. Pour la vie digne, il y a les aspects salariaux qui comptent en cette période extrêmement compliquée pour tout le monde et la qualité de vie au travail. La planification écologique, il faut porter un projet de territoire, ça ne peut pas se faire de manière verticale, il faut que ce soit une démarche qui reparte du territoire et qui soit comprise, acceptée, partagée.
Quelle sera votre première action pour la Circonscription 6 ?
La question de la santé qui est
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