Aurélien Marot et Gabrielle Guyard s’envoleront pour l’Afrique en février 2021. Avec leur association Maddakar, ils soutiendront des projets locaux afin de promouvoir la lecture, l’écriture et l’enseignement.
S’investir à travers un bénévolat associatif international est un souhait commun pour Aurélien Marot et Gabrielle Guyard. Nantais, ils travaillent tous les deux dans une maison d’édition comme responsable communication et éditrice. En 2019, ils se lancent et créent Maddakar. Des voyageurs solidaires ayant à cœur d’aider les populations touchées par différentes problématiques. « L’idée c’était de combiner l’envie de voyager et de visiter d’autres pays mais pas en tant que touristes. Rencontrer des personnes, travailler sur place, partager la culture. Un esprit de partage très important pour nous. » explique Gabrielle Guyard.
1 an entre le Sénégal et Madagascar
De février à juillet 2021, ils apporteront leur soutien à Dakar au Sénégal en lien avec Village Pilote Lac Rose. Ils partiront ensuite de août 2021 à janvier 2022 à Antsirabé à Madagascar pour mener des missions auprès de SPV Felana. Se rendre utile en mettant leurs compétences au service de projets locaux en Afrique était une évidence pour eux « On a toujours été attirés par l’Afrique et puis on a cherché des associations sur place avec qui collaborer » confie Aurélien Marot.
Après plusieurs recherches sur internet, les deux fondateurs ont également contacté des volontaires français. Ces derniers ont partagé leur expérience et leur ont indiqué le nom des structures où ils se sont rendus. Ensuite, les missions se sont mises en place grâce à un travail main dans la main indique Gabrielle Guyard « On a beaucoup échangé avec les associations sur place par vidéo, téléphone, mail pour voir si nos inspirations pouvaient se coordonner. Ça a vraiment été un travail d’équipe.».
Accompagner les projets en faveur des populations aidées
Grâce à leur expérience au sein d’une maison d’édition et leur motivation, ils mèneront des actions de promotion, évènementielles et de communication. Au Sénégal, Village pilote œuvre en faveur des enfants avec un programme autour de la réinsertion sociale, familiale, scolaire et professionnelle pour lutter contre le problème des enfants de rues. À travers Maddakar, c’est tout un travail d’accompagnement qui va être mené pour développer ces actions : promotion du livre « Un village pour le monde » au Sénégal et en Europe, développement de la boutique solidaire et augmentation de la visibilité auprès du public.
À Antsirabé à Madagascar, un autre défi sera relevé, celui de la création d’un bibliobus. L’association SPV- Felana agit auprès des enfants dans les domaines de l’éducation et du loisirs. En parallèle du soutien apporté aux femmes et de la promotion du tourisme, les deux nantais vont mettre en place un bibliobus. Une bibliothèque itinérante où seront proposés aux enfants des ateliers d’informatique, de lecture ou encore de photographie.
Le bibliobus nécessite un important travail en amont. « On est en train de récolter des fonds, de nouer des partenariats.[…] l’idée du bibliobus et des projets à Madagascar c’est de travailler avec les éditeurs, les libraires et d’avoir une offre de livres cohérente, travailler avec le tissu local » précise Aurélien Marot.
Une cagnotte pour financer le bibliobus
Une cagnotte est accessible sur Hello Asso pour aider Maddakar à financer l’achat d’un bus, de panneaux solaires, de matériel informatique et l’emploi d’un chauffeur et d’un animateur. Les personnes peuvent faire un don en échange ou non d’une contrepartie (badge, t-shirt, tote-bag…).
Le bibliobus pourrait voir le jour en France et dans des pays francophones. Les deux fondateurs ont des contacts à la Réunion et à Mayotte. Un objectif qu’il souhaite réaliser sur le long terme.
En attendant de partir pour découvrir et aider les associations locales, l’actualité de Maddakar est partagée régulièrement sur le site et les réseaux sociaux. « On mettra aussi des nouvelles, des photos de l’avancée de chaque projet pendant un an et on va créer une newsletter envoyée par mail à nos contributeurs et à ceux qui le souhaitent » conclut Gabrielle Guyard.
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Crédit photo : © Maddakar
