Pluies, mildiou, les vignes n’ont pas été épargnées cette année en Loire-Atlantique. Alors à l’heure des vendanges en septembre dernier, l’ambiance était plutôt morose dans le vignoble nantais. Malgré une petite récolte, il y a tout de même une bonne nouvelle, le millésime 2024 égayera les papilles avec ses notes fraîches. Face aux aléas climatiques, les viticulteurs doivent s’adapter. Le point sur l’après-vendanges avec François Robin, délégué communication à la Fédération des vins de Nantes.
Les premiers coups de sécateur pour la récolte 2024 ont été donnés début septembre dans le vignoble de Nantes. Après les aléas subis à partir du printemps, la maturité tardait à arriver. Cette année, le volume est faible mais le muscadet aux notes fraîches devrait ravir les amateurs de ce vin blanc sec. Une signature des vignerons de Loire-Atlantique impactée par le dérèglement climatique poussant les producteurs à s’adapter. Dégâts, Millésime, évolutions des pratiques, tour d’horizon d’après-vendanges avec François Robin de la Fédération des Vins de Nantes.
« C’est l’année sans doute la plus compliquée. On a récolté l’équivalent de moins d’une demi-récolte, la plus petite »
Moins d’une demi-récolte
Les années précédentes, le gel a lourdement impacté les domaines viticoles. Cette année, il a épargné les vignerons. Malheureusement la pluie a pris la relève au moment où la fleur est apparue dans les vignes. « On a eu une pluviométrie exceptionnelle en France ayant entraîné des excès d’eau dans les parcelles. Ça a eu comme conséquence au pied des ceps de faire mourir des bourgeons qui n’ont pas donné de raisin » explique François Robin. Un phénomème appelé « filage ».
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