Après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes en janvier 2018, l’aéroport de Nantes poursuit son réaménagement prévu jusqu’en 2025.
Une concertation menée par la DGAC
Avec un triplement du trafic aérien depuis 2005, et un chiffre de 7 190 862 voyageurs en 2019 (source : statistiques annuelles de l’Union des Aéroports Français & Francophones associés), l’aéroport doit combiner attractivité et développement économique, ainsi que le respect écologique et des populations avoisinantes. Un enjeu de taille, marquée par une concertation amorcée de mai à juillet 2019 menée par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile Ndlr). Ayant collecté pas moins de 11700 contributions en ligne et 2100 participants aux ateliers réunissant un panel de citoyens, ce sont 31 mesures de protections des populations riveraines, survolées et de protection de l’environnement qui ont été retenues.
Nantes 7ème aéroport régional devant Rennes et Brest
Le développement économique au cœur de la concertation reste essentiel pour Nantes Métropole. Ainsi, le futur aéroport devra être performant et accessible en proposant de nouvelles destinations tout en gardant à l’esprit d’un projet attractif et environnemental. Pour ce faire, la capacité d’accueil à l’horizon 2040 prévue sera de 11,4 millions de passagers. L’aérogare actuel sera maintenu et modernisé en prévoyant un accès dédié aux mobilités douces.
1 million de passagers pour 850 emplois directs
Service aéronautique, commerces, hôtellerie, transport aérien, avec 57600 mouvements commerciaux par an, l’aéroport emploie 4400 emplois directs. Les échanges entre le Grand Ouest et l’international restent majeurs au bénéfice des entreprises, de l’enseignement et de la recherche. L’économie touristique sera quant à elle quasiment doublée en 2040 (650 M€) contre 350 M€ en 2018. Les travaux de réfection débuteront en 2022 pour s’achever en 2025.