Face à la diminution du nombre de gynécologues médicaux dans la région, l’Assurance Maladie des Pays de la Loire déploie la campagne d’information « Le parcours de santé intime chez les femmes ». Qu’en est-il des jeunes femmes ? Comment leur parcours débute-t-il ? La CPAM et trois professionnels de santé nous répondent.
Le nombre de gynécologues médicaux a diminué dans la région. Une situation ayant conduit l’Assurance Maladie régionale à mener une étude statistique sur le parcours des femmes. « L’étude a révélé des problèmes d’accès aux soins gynécologiques, des disparités territoriales, sociales ou selon l’âge des patientes » explique la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) des Pays de la Loire.
« Il y a de plus en plus de médecins généralistes et de sages-femmes qui proposent un suivi gynécologique, ce premier constat est d’autant plus rassurant pour nous que de plus en plus de sages-femmes s’installent en libéral […] même si je sais que c’est loin d’être le cas partout, on a une progression de l’installation des médecins généralistes » résume Thomas Bouvier, sous-directeur de la CPAM de Loire-Atlantique
La situation dans le département, en chiffres
5,8 % de gynécologues médicaux en moins dans la région.
En Loire-Atlantique :
- 22 praticiens en 2021 contre 23 en 2020
- 1396 médecins généralistes en 2021 contre 1392 en 2020 soit une baisse de 0,3 %
- 14,4 % de sages-femmes en plus, le département en comptait 183 en 2021, il y en avait 160 en 2020
Une campagne portée par plusieurs acteurs liés à la santé intime.
La campagne destinée à inciter les femmes à suivre un parcours de santé intime, de l’adolescence jusqu’après la ménopause, se décline en affiches, dépliants, vidéos. Un site internet
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