Quotas de pêche 2024 : Christelle Morançais regrette “que la voix de notre pays n’ait pu être entendue”

Les quotas de pêche européens sont connus pour l’année 2024. Une décision qui a fait réagir la Présidente de la Région Pays de la Loire Christelle Morançais.

Chaque année le Conseil européen « agriculture et pêche » se réunit à Bruxelles afin de négocier les possibilités de pêche dans la mer du Nord et les eaux européennes de l’Atlantique. Ce 12 décembre le conseil européen a annoncé par la voix de Luis Planas Pochades, le ministre Espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation avoir trouvé un accord politique « après deux jours et une longue nuit d’intenses négociations, nous sommes parvenus à un accord politique qui contribuera à maintenir les stocks de poissons à des niveaux durables, tout en protégeant les moyens de subsistance des flottes de pêches européennes » Une décision qui n’est pas au goût de la Présidente de la Région Pays de la Loire Christelle Morançais qui remet en question le système de renégociation des quotas chaque année « il est décisif de se baser sur une plus grande objectivité des données scientifiques et actualisées de façon plus régulière » a t-elle commenté, tout en souhaitant apporter son soutien « sans faille à nos marins-pêcheurs ligériens »

L’anguille européen dans un état “critique persistant”

Dans le détail le conseil européen a décidé de réduire les limites de capture de certaines espèces « afin de sauvegarder les stocks conformément aux avis scientifiques et de trouver un équilibre avec les implications socio-économiques » précise t-il. C’est le cas notamment du Merlan dans le Golfe de Gascogne de 41% ou encore de la Langoustine dans les eaux portugaises et aux Açores de 20% avec un point d’alerte concernant l’anguille « Compte tenu de l’état critique persistant de l’anguille européen, le Conseil a décidé de maintenir la période de fermeture de six mois pour toute activité de pêche commerciale à l’anguille, avec certaines exemptions et d’interdire la pêche récréative » a précisé le conseil européen « Je regrette que la voix de notre pays n’ait pu être entendue, malgré le soutien d’Hervé Berville, Secrétaire d’Etat chargé de la Mer » a précisé Christelle Morançais.

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