Chef de file en Loire-Atlantique de la liste « L’écologie ensemble sociale & citoyenne » Franck Nicolon, Co-Président du Groupe « Ecologiste et Citoyen » à la région, et travailleur social dans la protection de l’enfance, souhaite construire une majorité citoyenne pour ces 6 prochaines années.
« On pense qu’aujourd’hui la façon de gouverner une région ce n’est plus de la gouvernance par des partis politiques nationaux qui décident, mais ça se construit avec les citoyens de la région »
Franck Nicolon, Maire Adjoint à Clisson entre 2008 et 2014 en charge de l’environnement et de l’urbanisme est chef de file en Loire-Atlantique et porte la candidature écologiste et citoyenne aux côtés de Matthieu Orphelin tête de liste régionale, député EELV (ex LAREM) de la 1ère circonscription du Maine et Loire. Une candidature élaborée en interne et soumise à un vote citoyen réunissant « à peu près 2000 signataires » souligne Franck Nicolon « On a proposé un vote de confiance sur les noms qui étaient proposés. L’idée c’était qu’on ait une forte majorité pour les gens qui étaient proposés ce qui a été le cas, on était entre 80 et 90%. Ça a été un oui massif et fort dans ce vote interne » explique t-il.
Avec un but en tête : construire une majorité citoyenne pour les 6 prochaines années à l’instar de villes citoyennes dans l’aire urbaine nantaise telles que le Loroux- Bottereau. « C’est une mise en application de l’état d’esprit que l’on souhaite aussi avoir et construire pendant 6 ans à la Région, c’est à dire faire participer largement les citoyens » assure t-il.
« Après, si évidemment le département de Loire-Atlantique a une majorité de gauche écologiste on en sera d’autant plus heureux et ce sera sans doute d’autant plus facile »
Des instances citoyennes manquent selon Franck Nicolon « le conseil régional des jeunes a été supprimé par cette majorité. Le syndicat mixte aéroportuaire qui regroupait l’ensemble des collectivités de l’état, toutes les parties prenantes autour de l’aéroport de Nantes, a été supprimé par cette majorité. L’office international de la jeunesse qui finançait des projets de voyages à l’étranger éducatifs et pédagogiques pour les jeunes a été supprimé. Donc on voit bien qu’il y a toutes ces instances de concertation qui étaient fondamentales, utiles, et tous les interlocuteurs que l’on rencontre pendant cette campagne nous le disent »
Dans leur programme, des instances de concertation sur le territoire, l’organisation de consultations, mais également de référendums « Par exemple, on pense à expérimenter […] le revenu universel pour les jeunes, donc on va voir comment on peut le proposer. C’est typiquement le genre de mesure qui pourrait être soumise à référendum d’initiative citoyenne. Ça suppose aussi d’avoir des débats en amont avec la population et avec les parties prenantes du projet pour expliquer évidemment » souligne t-il.
Des propositions seraient menées étroitement aux côtés des instances locales comme le département « C’est très important d’avoir une cohérence politique aux différents échelons des territoires. On voit aujourd’hui que trop de collectivités se tournent le dos pour des raisons de sensibilités politiques. Il faut qu’on puisse avoir une intelligence des territoires et des différents niveaux de collectivités au service de l’intérêt général et de la population » précise Franck Nicolon.
« Les projets d’artificialisation se multiplient à l’ancienne mode, c’est à dire selon un modèle daté de développement économique »
Parmi les 182 mesures énoncées figurent au premier rang l’écologie. Et dans le champ d’action du candidat l’artificialisation plus particulièrement marqués en « Sud-Loire » selon Franck Nicolon « Les projets d’artificialisation se multiplient à l’ancienne mode, c’est à dire selon un modèle daté de développement économique. Donc comment on offre d’autres possibilités de développement qui prennent en compte d’abord la transition écologique, comment on offre ça aux chefs d’entreprise aux salariés et puis aux élus locaux. C’est le défi que l’on va avoir à relever »
Des subventions publiques conditionnées au respect de l’égalité Femmes/Hommes.
« On a un souci d’exemplarité » souligne d’emblée Franck Nicolon portant des mesures en faveur de l’égalité femmes/hommes et dans la lutte face aux violences faites aux femmes pour devenir « la première région non sexiste de France » « Ça veut dire mettre en place une délégation à l’égalité femmes/hommes avec au moins une vice-présidente dans chaque commission sectorielle […] Ensuite, c’est la parité dans la présidence des commissions sectorielles du conseil régional et dans les conseils d’administration de tous les organismes qui dépendent de la région, […] c’est l’exemplarité c’est à dire dans le fonctionnement interne de la région et de l’exécutif c’est la question de la parité, c’est le partage non stéréotypé des responsabilités de la communication » explique t-il et ajoute vouloir atteindre « Zéro féminicides » par des actions de prévention « on renforce le soutien aux acteurs régionaux et à leurs initiatives.
On travaille sur la mise en réseau et on valorise la visibilité des actions des bonnes pratiques. On aura vraiment un rôle d’animation autour de ces thématiques là au niveau de la région et évidemment ce sera de façon transversale avec les compétences que l’on a en éducation en formation pour déconstruire les stéréotypes de genre, pour diffuser une culture de l’égalité » souligne Franck Nicolon. Une égalité à 50-50 s’inviterait également dans l’accord des subventions publiques. De là à laisser sur le carreau les entreprises ou associations n’atteignant pas ce quota ? « Il faut partir de l’état réel de chaque demandeur et voir avec elle, avec lui quel projet il a sur un an, deux ans, trois ans, en fonction de la convention qu’il signera avec la région. On peut aussi se mettre d’accord sur les objectifs et des objectifs qui engagent réellement. »
Franck Nicolon conclut en souhaitant « une région qui réunisse à la fois l’écologie et la gauche pour battre les trois droites qui se présentent à cette élection, que ce soit l’extrême droite ou la droite très dure de Christelle Morançais, et puis la droite de la République en Marche qui est représenté par François De Rugy.»