Le comité départemental des aires protégées s’est réuni lundi 17 janvier. “Des propositions d’actions concrètes seront remontées d’ici cet été afin de contribuer au premier plan d’action régional 2022-2024 visant à renforcer la protection de la biodiversité” explique la Préfecture de Loire-Atlantique.
La première réunion du comité départemental des aires protégées s’est tenue lundi 17 janvier. Aux côtés du secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique Pascal Othéguy, Chloé Girardot-Moitié, vice-présidente du Conseil départemental de Loire-Atlantique et Roland Marion, élu régional délégué à la transition écologique. Un temps d’échange avec “des associations de protection de l’environnement, des organismes consulaires, des gestionnaires d’espaces protégés, des experts, des collectivités, des établissements publics et les services de l’État” indique la Préfecture.
Quel est le travail du comité pour ces prochains mois ? Sa mise en place dans le département fait suite à “la politique nationale de développement et de renforcement des aires protégées, impulsée par le Président de la République et repris dans la loi climat et résilience” précise-t-elle. En Loire-Atlantique, les aires protégées représentent 16,3 % du territoire. “L’ambition portée au niveau national est d’atteindre les 30 % d’aires protégées dont 10 % en protection forte d’ici 2030“.
Le comité travaillera sur des propositions d’actions concrètes pour le premier plan d’action régional 2022-2024
Les paysages concernés ? “Des zones de marais, des tourbières, beaucoup de zones humides, des zones de bocages, avec des paysages emblématiques comme celui de l’estuaire de la Loire et sa vallée.” Ils sont “confrontés à une forte pression anthropique, qui résulte de la forte attractivité dont bénéficie le département.“
D’ici cet été, le comité travaillera sur des propositions d’actions concrètes pour le premier plan d’action régional 2022-2024 qui doit renforcer la protection de la biodiversité. Deux groupes de travail ont été mis en place.
Un second comité départemental se déroulera avant l’été, un point d’étape sur “la conciliation des enjeux pour que le département continue d’être une terre d’accueil, tout en préservant et en protégeant ces atouts écologiques.“