Depuis la décision de l’annulation de l’appel d’offre dans le dossier de l’aéroport de Nantes Atlantique les réactions s’enchainent. La commune de plus de 3879 habitants* voit passer en moyenne 7,4 avions par heure* au-dessus de sa tête. Des doléances, le maire de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu Jean-Claude Lemasson en a, et pour lui l’aéroport doit devenir un lieu commun avec une « réelle corrélation entre les besoins du territoire et l’offre marchande ». Entretien.
Quelle a été votre réaction suite à l’annulation de l’appel d’offre ?
Quelque part, je m’y attendais, une des clauses incluse dans le dossier n’était à mon sens plus tenable s’agissant de l’allongement de la piste. Donc de ce fait, je ne suis pas surpris de cet abandon de l’appel d’offre. Je l’attendais un peu plus tôt même.
Dans un communiqué vous avez précisé que la commune de Saint-Aignan-de- Grand-Lieu a été entendue sur la problématique de l’allongement de la piste. Quelle est votre position ?
Elle a toujours été défavorable. Pourquoi ? D’abord parce que l’on est dans un schéma où j’ai donné des arguments techniques, environnementaux au commissaire nommé pour préparer des décisions tant en 2018 que 2019. J’avais exprimé un certain nombre de points qui me semblaient insurmontables.
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