En se rendant au Musée d’arts de Nantes ou en se promenant dans cette rue, une oeuvre est à découvrir sur le parvis. « L’alignement des grandes distances » se décline entre septembre et novembre en une 4e séquence nommée « Nébuleuses du doute ». Comme fil conducteur, le temps et l’espace. Tour d’horizon de l’univers d’Eric Gouret à l’origine de cette installation.
C’est en fin d’année dernière que les responsables du Musée d’arts de Nantes ont invité Eric Gouret. Une sollicitation dans le cadre de la programmation proposée sur le parvis depuis plusieurs années par l’établissement culturel. Le but étant depuis la rue de signaler « immédiatement l’importance de l’art contemporain » explique le Musée d’arts. « L’alignement des grandes distances » a émergé dans l’élan créatif d’Eric Gouret. Un projet séquencé prenant en compte les spécificités du lieu et visible de mars 2024 à janvier 2025.
Exposition sur le temps et l’espace
S’inspirer d’abord de l’endroit, une envie de l’artiste produisant en atelier, dessins, sculptures et peintures. « Quand j’interviens, j’aime bien travailler par rapport aux éléments d’architectures, à ceux liés à une fonction d’un espace, d’un bâtiment, d’événements historiques » raconte-t-il. L’espace est d’ailleurs l’un des deux piliers de cette oeuvre. « Une notion qui me passionne, les planètes, les galaxies, c’est beau et fascinant » décrit Eric Gouret.
Deuxième axe, le temps « J’avais envie d’un projet séquencé, avec des éléments qui apparaissent et disparaissent au fil du temps. Le temps est à la fois beau et vertigineux, quand on parle de naissance de galaxies, on parle de milliards d’années ». Cinq séquences sont nées, chacune durant en moyenne deux mois. Ce rythme créé « des ruptures, des surprises » explique l’artiste originaire de Saint-Nazaire et habitant Nantes. On retrouve dans son travail, la course du soleil, le cycle lunaire et les rotations de la terre.
Une oeuvre installée dans une vitrine
Sur le parvis, une vitrine. Avant de prendre ses marques, Eric Gouret s’est replongé dans les installations produites auparavant. Ce cube « fait partie intégrante du musée et a la particularité d’être vu depuis l’espace public ». Tout au long de l’année, un dessin reste sur les parties vitrées, une continuité malgré le temps qui passe. En fonction des saisons, les lumières changent offrant une nouvelle perception selon l’heure de la journée ou les mois. «En fonction de la saisonnalité, des projections s’effectuent aussi sur le parvis et le bâtiment du musée » précise-t-il.
Plusieurs techniques artistiques sont utilisées ainsi que différents matériaux. Les dessins en adhésif attirent l’oeil. Disposés sur les parois, ils
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