Le Conseil départemental a voté le 28 dernier un voeu demandant à l’Etat et aux parlementaires “l’organisation d’un référendum décisionnel concernant les limites administratives de l’ouest de la France”. L’association A la Bretonne salue cette décision mais nuance son impact “Il a toutes les chances de conduire au même blocage que durant ces cinq dernières années, privant ainsi les habitantes et habitants de Loire-Atlantique de s’exprimer sur ce sujet.“
Mardi 28 juin dernier, la question de la réunification de la Bretagne s’est invitée dans l’hémicycle du Conseil départemental de Loire-Atlantique. Un voeu présenté par le groupe de la majorité départementale, Loire-Atlantique à gauche, a été voté, il demande à l’Etat et aux parlementaires “l’organisation d’un référendum décisionnel concernant les limites administratives de l’ouest de la France”. Il fait suite à celui voté en décembre 2018 par la précédente assemblée départementale.
A la bretonne ! “salue la volonté du Département de répondre à la crise démocratique actuelle par une plus grande implication des citoyen.n.es dans les prises de décisions notamment au niveau local. Cependant, ce voeu est similaire au précédent. Il a donc toutes les chances de conduire au même blocage que durant ces cinq dernières années, privant ainsi les habitantes et habitants de Loire-Atlantique de s’exprimer sur le sujet” indique-t-elle dans un communiqué.
3 engagements souhaités par A la Bretonne !
L’association réclame un co-financement d’études d’impact par le Conseil départemental de Loire-Atlantique, la ville de Nantes et la Région Bretagne en 2022, la tenue d’un débat public en 2023 et un vote en Loire-Atlantique en 2024. “Seul un vote populaire en Loire-Atlantique est de nature à débloquer la situation et déterminer la suite du processus. Si la volonté d’une Bretagne à 5 départements est confirmée en Loire-Atlantique, le processus pourrait alors être validé à l’échelle de l’actuelle région Bretagne. En parallèle, les habitant.e.s des départements de Vendée, Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe pourraient alors légitimement décider de leur avenir régional” précise A la bretonne !