Si l’on est plus enclins à connaître le rôle d’un député, il en est moins du « député suppléant ». Indispensable au « titulaire » pour son élection, il a quant à lui des attributions très étroites.
En France, le titre de « suppléant » est honorifique. Nadine Lucas occupe ce rôle auprès de Jean-Claude Raux (Ecologiste-Nupes), député de la 6ème circonscription de Loire-Atlantique. Militante au Parti socialiste et travaillant depuis 23 ans dans le secteur de l’énergie, elle nous parle de son statut qui lui permet de conserver « un lien avec les habitantes et les habitants » mais qu’elle souhaite faire évoluer.
Crédit photo : Tim Fox
Un statut de député suppléant « actuellement pas reconnu » selon Nadine Lucas
En France, le rôle des suppléants est encadré par les dispositions du premier alinéa de l’article LO.176 du code électoral qui dispose que « Les députés dont le siège devient vacant pour cause de décès, d’acceptation des fonctions de membre du Conseil constitutionnel ou de Défenseur des droits ou de prolongation au-delà du délai de six mois d’une mission temporaire confiée par le Gouvernement sont remplacés jusqu’au renouvellement de l’Assemblée nationale par les personnes élues en même temps qu’eux à cet effet »
A lire également : Sophie Errante sur le vote du budget à l’Assemblée nationale : “Je pense [que le 49.3] est inévitable”
Une fonction Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés