Le parcours émouvant et rêveur de Soizik, personnage principal, une bascule entre deux typographies, une pour le roman, l’autre pour celui écrit par Soizik. « Disco Queen » de Stéphanie Janicot offre un souffle de légèreté et drôle.
Stéphanie Janicot publie « Disco Queen » sous-titré « ou l’indispensable légèreté de l’être » chez Albin Michel. L’auteure, qui a obtenu le Prix Renaudot Poche pour son livre La Mémoire du monde, a choisi le disco avec une mélodie amusante et délicate ponctuée d’instants plus touchants.
Soizik rêve d’un avenir paillettes et patte d’eph
L’histoire ? Soizik Diwan, enseignante bientôt à la retraite voit son quotidien perturbé par une épreuve médicale. Soutenue par son amie et ses deux filles, elle se tourne vers un avenir paillettes et patte d’eph. Replonger dans la musique des années 70-80, l’un des bonheurs de sa jeunesse, lui plaît. C’est décidé, elle veut ouvrir une boite disco dans son village en Ille-et-Vilaine. Elle imagine déjà inviter John Travolta à s’y déhancher et l’élection de la Disco Queen locale.
Les chansons des Bee Gees, ABBA ou encore Donna Summer donnent leurs noms aux chapitres du livre afin de raconter les aventures de Soizik et également le roman qu’écrit le personnage principal. Une virtuosité, en deux temps, épatante donnant envie de danser à son tour sur les tubes Disco.
Disco Queen, Stéphanie Janicot, Albin Michel, 19,90 €