Lorsque des problématiques diverses (familiales, scolaires, liées à la santé,…) touchent les jeunes, ils peuvent trouver du soutien à la Maison des Adolescents. Déployée dans toute la Loire-Atlantique, elle est depuis le 11 janvier accessible dans le quartier du Breil à Nantes.
Depuis 15 ans, La Maison des Adolescents (MDA) de Loire-Atlantique accueille les enfants et les jeunes de 11 à 24 ans. Un soutien leur permettant de faire face à diverses problématiques. Une permanence vient d’ouvrir au Breil à Nantes, la première au niveau départemental dans un Quartier Prioritaire Politique de la Ville (QPV)
Une nouvelle permanence hebdomadaire
Située à la Maison de quartier du Breil, la nouvelle permanence est ouverte chaque jeudi entre 13h30 et 17h30, il est possible de s’y rendre seulement sur rendez-vous. Un renfort du maillage territorial de la MDA qui comporte une vingtaine de points d’accueil comme une antenne sur l’île de Nantes ou à Savenay, dans les communautés de communes du Nord et dans le vignoble Nantais. Chaque année, la structure reçoit « 2300 jeunes soit 8000 entretiens » précise Julien Coué, Directeur de la Maison des Adolescents en Loire-Atlantique.
L’extension dans le quartier du Breil a été décidée en 2023, un travail effectué avec Nantes, Nantes Métropole, l’Etat dans le cadre du Pacte des Solidarités et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Il s’agit d’ « une expérimentation sur deux ans. On sait par une enquête de Santé Publique France que les ados vivant sous le seuil de pauvreté passent trois fois plus aux urgences pour raisons psychiatriques, la précarité a un impact sur la santé mentale des enfants et des ados » souligne Julien Coué. Tous les jeudis, une accompagnante sociale et une intervenante spécialisée sont présentes.
Obtenir une vision globale de la situation de l’ado afin de proposer un soutien adapté
Les jeunes qui poussent les portes de la MDA viennent évoquer des sujets variés tels que « la question des relations familiales […], la scolarité , le stress par rapport à l’orientation, le décrochage, le harcèlement, la question de la relation avec ses pairs au sein de l’établissement scolaire et le sujet du mal-être » indique le Directeur. En se rendant, de manière volontaire, dans ce lieu pour la première fois, ils sont reçus par un accompagnant social, un éducateur spécialisé ou infirmier « l’idée c’est d’avoir une vision globale de l’ado, savoir comment Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés