L’heure du bilan pour les élus écologistes et citoyens de Nantes

A moins d’un an des Municipales de 2026, les élus écologistes et citoyens de Nantes et Nantes Métropole viennent de dresser le bilan de leur mandat.

Ils sont 21 à siéger au Conseil municipal de Nantes soit « plus d’1/3 tiers des 56 sièges de la majorité » rappellent les élus écologistes et citoyens. Hier, ils ont tenu une conférence de presse afin de réaliser et partager le bilan sur 5 ans de leur mandat 2020-2026 à quelques mois de l’élection municipale de mars 2026. Marie Vitoux et Simon Citeau coprésidents du groupe étaient présents. A leur côtés, Delphine Bonamy, Tristan Rom et Mahel Coppey.

Végétalisation de Nantes

Plusieurs points sont mis en avant. Le premier est la végétalisation de la ville avec une charte protection des arbres ou encore le soutien à l’agroécologie. En évoquant les « 14 hectares pour le Plan Pleine Terre », ils disent avoir « doublé [leur] objectif du début de mandat.» Des aménagements ayant vu le jour Place de la Petite Hollande ou sur le Boulevard du Général de Gaulle sur l’île de Nantes. Ils soulignent aussi des avancées côté mobilités douces et la connexion entre l’enfance et l’éducation à la nature.

Des mesures de « justice sociale »

Concernant la « justice sociale », les élus se félicitent d’avoir rendu possible l’acquisition de « son logement à des prix 20 à 40 % inférieurs à ceux du marché, en séparant la propriété du terrain et celle du bâtiment : c’est le principe du BRS (Bail Réel Solidaire) dont nous avons porté la mise en place à Nantes ». Autre point, la mise à l’abri des familles avec un renforcement de l’offre d’hébergements d’urgence arguent-ils.

Des « combats » pas tous «remportés»

Les élus parlent aussi de démocratie locale et des budgets participatifs. Ils se réjouissent de leur bilan mais concèdent que « Tous les combats n’ont pas été remportés ». Par exemple, le déploiement de la vidéosurveillance qu’ils ne soutiennent pas et l’implantation du nouveau CHU sur une zone qu’ils considèrent « inadaptée, difficilement accessible et inondable ». 

Photo : Marie Vitoux

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