Ce lundi 2 décembre le premier Ministre Michel Barnier a déclenché l’article 49.3 de la constitution sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, entraînant le dépôt d’une motion de censure par les groupes du Nouveau Front Populaire et par le Rassemblement National.
Julie Laernoes « Je voterai sans hésitation la motion de censure du Nouveau Front Populaire contre le gouvernement Barnier »
Julie Laernoes députée de la 4ème circonscription de la Loire-Atlantique (EELV/NUPES) votera pour la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire. Dans un long texte publié depuis son site internet, l’élue écologiste est ferme « le Premier ministre a rejeté toutes les propositions du Nouveau Front Populaire visant à apaiser la situation et à rétablir la justice dans notre pays fragilisé par Emmanuel Macron » tempête-t-elle. Selon la députée, Michel Barnier aurait du oeuvrer à « dialoguer avec les différents acteurs républicains de la vie politique pour stabiliser nos institutions, trouver une majorité au sein de l’arc républicain afin de freiner le dérapage des finances causé par les gouvernements d’Emmanuel Macron » précise celle qui votera la motion de censure aujourd’hui au parlement « en laissant désormais le Nouveau Front Populaire présenter un budget et dessiner une nouvelle trajectoire pour la France » conclut-elle.
Sophie Errante « Censurer le Gouvernement aujourd’hui aurait des conséquences inévitables sur les politiques publiques sociales et notamment sur l’emploi »
Sophie Errante est l’actuelle députée de la 10ème circonscription de la Loire-Atlantique. Ancienne élue sous la bannière de la majorité présidentielle (Renaissance), elle siège désormais dans le camp des non-inscrits à l’Assemblée nationale. L’élue du vignoble nantais ne votera pas « en faveur de cette motion de censure » s’est-elle exprimée par voie de communiqué de presse « Censurer le Gouvernement aujourd’hui aurait des conséquences inévitables sur les politiques publiques sociales et notamment sur l’emploi » souligne-t-elle. La députée l’assure, voter une motion de censure sans alternative n’est pas une solution pérenne « Ce type d’initiative engendre une polarisation qui affaiblit nos institutions. En période de tensions budgétaires, un tel choix risque d’avoir des répercussions graves, notamment sur la confiance des marchés financiers qui impacte directement les TPE/PME et les ETI, qui vont être les premières prises en étau sans pouvoir se défendre ni attendre une meilleure conjoncture pour sauver leur activité » affirme l’élue.