Municipales Nantes : 6 questions à Julien Bainvel

Julien Bainvel, conseiller municipal à Nantes et conseiller métropolitain à Nantes Métropole est dans la course pour devenir la tête de liste de l’Union de la droite et du centre pour les Municipales 2026 à Nantes. C’est lors d’une conférence de presse le 26 avril dernier que l’élu nantais a déclaré sa candidature. Reste à savoir qui de Julien Bainvel ou Foulques Chombart de Lauwe portera le binôme formé avec Sarah El Haïry (Modem). Interview.

Photo : Julien Bainvel qui souhaite “réechanter Nantes”

A un an des Municipales, le choix de la tête de liste pour l’union de la droite et du centre reste flou, comment vous positionnez-vous dans ce cheminement vers la candidature ?

Cette candidature prend place dans un calendrier avec lequel on a franchi plusieurs étapes. La première est l’annonce de la volonté des groupes Mieux Vivre à Nantes et Démocrates et Progressistes à la Mairie de travailler ensemble à une liste unique dès le 1er tour. Puis, la décision de Laurence Garnier de ne pas être candidate et qui considérait que j’étais le mieux placé ainsi que le soutien de Mounir Belhamiti. Ensuite, lors de ma déclaration de candidature, j’ai pu annoncer les soutiens de formations politiques différentes et des maires de la Métropole comme Bouguenais, Vertou, Saint-Sébastien-sur-Loire (Laurent Turquois qui vient de démissionner, NDLR) et Le Pellerin. 

Nouvelle étape franchie avec Sarah El Haïry, jusqu’à présent restée discrète, confirmant l’union dès le premier tour, le rassemblement, dans un calendrier devant nous permettre d’atterrir d’ici mi-juin pour l’annonce du binôme.

Selon vous, en quoi votre candidature est-elle la plus plus légitime pour mener cette union ?

Toujours un peu difficile de parler de soi-même ! Je rassemble largement avec des personnes venant d’horizons différents, de familles politiques différentes. Je suis élu depuis quelque temps, je connais les dossiers municipaux et métropolitains et tout le monde connaît, je crois, ma capacité à travailler de manière collective, on mène un travail côté nantais et aussi pour être en capacité d’avoir un projet métropolitain et une nouvelle gouvernance métropolitaine. Mon dernier atout, c’est mon profil de quelqu’un de droite mais qui est ouvert, attaché aux services publics, très présent sur le terrain, je pense que j’ai un profil compatible avec la sociologie nantaise.

Quel projet défendez-vous pour la ville de Nantes ?

Mettre fin au déclassement de la ville. Quand Johanna Rolland a été élue en 2014, Nantes était en tête de tous les classements, c’était la ville dans laquelle il fallait venir étudier, il faisait bon vivre, les entreprises s’installaient, des projets voyaient le jour, la sécurité était assurée et le cadre de vie était envié par tous aux quatre coins de la France. 12 ans après, au bout de 2 mandats de Johanna Rolland, le déclassement est une réalité, il se voit dans tous les

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