Edité le 8/07/2022 à 8h57
Photo : Ugo Bessière dans l’hémicycle du Conseil départemental, Julien Claudel
Ugo Bessière, écologiste, siège au Conseil départemental depuis juin 2021. Commission, réunions de groupe, engagements dans diverses instances, il nous livre son regard sur ses douze premiers mois. Sur la perception de son rôle, il confie « dans les cantons plus ruraux, le conseiller départemental est une référence clé pour les habitants du territoire car il est parfois maire. Je fais partie du canton 3 de Nantes, il n’est pas facile pour les habitants de distinguer ce qui est fait par le département ou Nantes Métropole.»
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Ugo Bessière est entré au Conseil départemental il y a un an. Membre de la Commission Transition écologique et résilience des territoires, il s’est vu confier la délégation au Projet alimentaire départemental. Au sein du groupe écologiste, il « s’ancre dans la majorité » de gauche conduite par Michel Ménard, Président socialiste de la collectivité.
Le plan alimentaire départemental
Les Projets alimentaires Territoriaux (PAT), issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture en 2014, se développent en Loire-Atlantique avec le Plan de Relance, le département en compte 9 à ce jour. Les PAT sont portés par les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) tels que Nantes Métropole ou la Communauté de communes Erdre et Gesvres, le Parc Naturel régional de Brière et le Pôle d’Équilibre Territorial Et Rural (PETR) Pays de Retz.
Les acteurs locaux planchent sur des dispositifs permettant notamment une relocalisation de l’agriculture, le mieux manger, l’installation et la transmission agricole. « On avait des enjeux, des défis qui dépassaient les échelles des EPCI et le département était légitime à porter sa propre dynamique de projet alimentaire pour lancer des chantiers, un travail en commun » explique Ugo Bessière délégué au Projet alimentaire.
Une démarche amorcée par la collectivité en 2012 « pour la promotion des circuits courts » et “une alimentation durable de qualité” ayant pris en 2017 des mesures consacrées à la restauration collective. Dans le cadre de ce projet, les acteurs réunis autour de ce sujet font des points d’étape lors de réunions. Trois chantiers étant en cours : l’accès à l’alimentation de qualité, la préservation du foncier agricole. Le troisième mené par le département concerne la restauration collective qui sert 34000 repas par jour. Les cantines proposent désormais des aliments locaux et bio, des objectifs également fixés par la Loi EGalim en 2018 imposant depuis le 1er janvier 2022 dans les collèges 50% de produits durables et de qualité dont 20% de produits bio.
Des rencontres avec l’ensemble des acteurs des PAT
« On va aller vers des modes qui préservent mieux la qualité de l’eau, les surfaces agroécologiques [..] On a un Déjà abonné ?La suite de l'article est réservée aux abonnés