Passe rail : Christelle Morançais estime la mesure à 10 M€/an et demande des garanties

Après l’annonce par le ministre délégué aux Transports Clément Beaune ce jeudi du souhait du Président de la République Emmanuel Macron de la création d’un passe rail sur le modèle Allemand, Christelle Morançais, Présidente de la Région Pays de la Loire estime la mesure à 10 M€/an.

“J’approuve la volonté du Président de la République, confirmée aujourd’hui par son ministre des Transports d’instaurer un passe rail aux alentours de 49 euros par mois” s’est exprimée la Présidente de la Région Pays de la Loire par voie de communiqué de presse. Une décision approuvée mais avec quelques réticences, celle du budget. Christelle Morançais l’assure elle a demandé à ses équipes “d’expertiser la mesure” qui coûtera “à minima 10 millions d’euros par an, une somme dont la Région ne dispose pas en l’état de ses ressources” De son côté le cabinet du Ministre a précisé à l’AFP qu’il était “trop tôt” pour parler tarification, et que celui-ci “fera l’objet d’une concertation avec les élus régionaux et devra être peu cher”. Pour rappel le passe-rail est en place depuis le 1er mai en Allemagne. L’abonnement unique au tarif de 49 euros permet de circuler à la fois dans le métro, le bus ou encore les tramways et est financé par l’Etat fédéral et les Länder. En France, Clément Beaune a souligné “en moyenne, on est moins cher que les Allemands avant la mise en place de leur passe et même aujourd’hui. Simplement on a des offres éparpillées” en expliquant que “L’Etat mettra à la poche pour bien sûr” pour son financement.

La Présidente de Région Christelle Morançais demande la convocation d’un Grenelle du Financement des transports publics

De son côté si Christelle Morançais approuve, elle souhaite toutefois mettre sur la table la question du financement du passe-rail et demande au gouvernement la convocation d“un Grenelle du financement des transports publics, en réunissant l’ensemble des financeurs : Etat, collectivités, entreprises, avec un objectif clair : remettre à plat le financement de nos transports publics, qui n’est clairement plus à la hauteur des enjeux d’investissement et des attentes légitimes de nos concitoyens” a t-elle indiqué. 

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